Des tempêtes en pagaille

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Il y a d’abord eu Dirk à Noël, et Erich une semaine plus tard. Puis une autre tempête (sans nom) le 6 janvier.

Ensuite, il y a eu Petra le 5 février, avec des vagues jusqu’à 23 m. Puis Qmaira, le 6 février et enfin Ruth le 8 février. Six tempêtes en un mois et demi. Et pas d’amélioration avant le 20 février, selon Météo France !

La faute du réchauffement ?

La côte Atlantique est régulièrement frappée par de gros coups de vents.
 Mais cette année, ils surprennent par leur puissance et leur fréquence.

Ces tempêtes sont-elles dues au dérèglement du climat ? Non : les scientifiques disent qu’elles sont inhabituelles, mais pas anormales. D’ailleurs, des tempêtes en série se sont déjà produites par le passé.

Que d’eau !

Par contre, ce qui est exceptionnel, c’est la quantité de pluie ! Des records (depuis 1880) ont été enregistrés. Sur la Bretagne, il est tombé la semaine dernière l’équivalent d’un mois de pluie. Plusieurs cours d’eau ont débordé, provoquant des inondations pour la 3e fois depuis Noël dans les villes de Morlaix, Quimperlé (Finistère) et même Redon (Ille-et-Vilaine).
 Des Pyrénées-Atlantiques à la Bretagne, 5000 oiseaux marins sont morts d’épuisement pour la plupart. Par endroits, les dunes ont reculé de plusieurs mètres : des constructions en bord de mer menacent de s’effondrer.

  • Comment se forme une tempête ?

Les tempêtes naissent d’une rencontre entre deux masses d’air : un air polaire (froid et sec) et un air marin (plus chaud). L’air chaud, plus léger, monte au-dessus de l’air froid. Un tourbillon commence à se former. Lorsque le vent atteint 100 km/h dans les terres et 120 km/h sur les côtes, on parle de « tempête ».
 Habituellement, l’hiver, les tempêtes se situent plus vers le nord (Irlande, Écosse). Cette année, elles sont décalées vers le sud et touchent la côte Atlantique. Mais pas seulement !
 Lundi 10 février, le Var (Méditerranée) se préparait au passage de la tempête Stephanie, qui remontait du Portugal.

 

  • Nom de nom !

Cela fait pile 60 ans que l’Institut allemand de météorologie à Berlin donne un nom aux tempêtes en Europe. C’est plus pratique pour les identifier et plus facile à retenir qu’un numéro. Depuis 2002, le public peut choisir leur nom… pour la modique somme de 199 euros. La liste est déjà presque bouclée pour 2014. Après Stephanie, ce sera Tini, puis Ulla. Que des noms de filles ? Oui, car on est dans une année paire : les noms de garçons sont réservés aux anticyclones. Mais en 2015, ce sera l’inverse. C’est ça la parité* !

*Parité = égalité entre les hommes et les femmes.

 

Actu extraite du Journal des Enfants. Le JDE,hebdomadaire national d’actualité pour les 8-13 ans, a son blog. Les jeunes internautes peuvent s’y exprimer, commenter les articles mis en ligne chaque jour, participer à des jeux. C’est un espace ouvert à tous ceux qui s’intéressent à l’actu !

Tempêtes en pagaille

Tempête sur la côte Atlantique

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