Harcèlement scolaire : il ne faut pas se taire !

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En France, le harcèlement scolaire touche 1,2 million d’élèves, de l’école primaire au lycée. Soit 1 élève sur 10. Ils subissent des moqueries répétées, des insultes, des brimades [quand on humilie quelqu’un] ou des menaces. Jusqu’à des coups et d’autres violences.
Pour la victime, les conséquences peuvent être graves : sentiment de honte, manque de confiance, chute des notes, troubles alimentaires, dégoût de vivre, envie de se détruire.

 

Loi du silence

Seule contre tous, souvent elle se tait par peur. C’est bien ça, le problème. « Il ne faut pas laisser la loi du silence s’installer, a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education nationale. Ça ira toujours mieux quand les élèves auront dénoncé les faits de harcèlement que quand ils les taisent ». Les autres enfants, témoins de ce que leur camarade endure, doivent aussi parler. Ouvrir les yeux aux adultes, pour empêcher les agresseurs de continuer leurs méfaits en toute impunité [sans risque d’être punis].

 

Mesures
Le 5 février, la ministre a annoncé des mesures pour encourager les enfants à parler :

- une carte interactive sur le site Internet du ministère : en cliquant dessus, on trouvera des spécialistes près de chez soi (médecins, psychologues ou associations).

- un numéro gratuit à 4 chiffres, facile à retenir, sera mis en place dans un an.

- des enseignants mieux formés, pour mieux repérer les victimes et les harceleurs, et savoir comment faire face.
Il faut combattre le harcèlement parce qu’il peut laisser des traces à vie.

 

Actu extraite du Journal des Enfants. Le JDE, hebdomadaire national d’actualité pour les 8-13 ans, a son blog. Les jeunes internautes peuvent s’y exprimer, commenter les articles mis en ligne chaque jour, participer à des jeux. C’est un espace ouvert à tous ceux qui s’intéressent à l’actu ! 

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