Une île-poubelle au paradis

79 votes

En arrivant aux Maldives par les airs, on est ébloui par la beauté de ces îles, dispersées dans l’océan Indien. Ce sont des taches de verdures, entourées d’une eau bleu turquoise. Souvent, on se dit que c’est ça, le paradis. Mais il y a un côté plus triste des Maldives, que le million de touristes qui viennent chaque année ne voient pas.

Victime de leur succès, les Maldives ne savent plus où mettre les déchets produits par les habitants et les touristes. Alors l’île de Thilafushi, à une demi-heure en bateau de la capitale Malé, a été « sacrifiée ». Depuis 1993, c’est sur cette île-poubelle que sont entassées des centaines de kilos d’ordures. Sur Thilafushi, rien n’est vraiment prévu pour traiter et recycler les ordures.

« Avant nous séparions le papier du carton mais l’entreprise n’en a plus les moyens », explique le gérant du site. Seules les bouteilles en plastiques, les moteurs à essence, les métaux et les papiers sont triés et envoyés en Inde. Tout le reste, dont les déchets électroniques et les piles, part en fumée. Les piles, par exemple, contiennent du plomb, qui est très toxique [dangereux pour la santé], qui peut s’écouler dans la mer, et polluer toute la chaîne alimentaire [du poisson à l’homme]. Tout brûle à l’air libre, alors que les vagues viennent mourir au bord de cette déchetterie.
 
Actu extraite du Journal des Enfants. Le JDE,hebdomadaire national d’actualité pour les 8-13 ans, a son blog. Les jeunes internautes peuvent s’y exprimer, commenter les articles mis en ligne chaque jour, participer à des jeux. C’est un espace ouvert à tous ceux qui s’intéressent à l’actu ! 

Les Maldives

Une île poubelle

Note cette actu

Aucun commentaire

Valider